Formation des dirigeants : le choix légitime du coaching professionnel.

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À l’heure de LA COVID-19, les compétences demandées à nos dirigeant(e)s augmentent quand l’apport de la formation s’essouffle. Mais alors, vers qui se tourner ?

Apprendre, l’être humain est né avec cette faculté en plus d’un terrain d’exploration infini. Quel que soit notre âge, nous sommes forcés d’apprendre dans un premier temps pour survivre. Nous apprenons donc à respirer, nous nourrir, nous déplacer, à nous adapter à des conditions de vie même extrêmes grâce à nos parents ou aux éducateurs… Peut-on parler d’une formation familiale, ou d’un coaching ? Quand on y regarde de plus près, cela dépendra de la culture parentale : laissez l’enfant essayer, tester, faire ses propres choix selon un cadre  ou lui montrer systématiquement comment faire. Mais dans l’un des deux, les capacités d’adaptation du futur adulte sont démultipliées.

L’époque incertaine de la COVID-19 a demandé à chacun, en particulier à nos dirigeants, de réapprendre, et même de développer de nouvelles solutions  pour survivre. Pour les entreprises, le besoin est le même. Confinement, déconfinement, gestes barrières ont profondément bousculé les habitudes des individus qui composent les organisations, et à  leur échelle,  les organisations en activité et leurs dirigeants ont elles-mêmes été contraintes de s’adapter pour survivre ou pour saisir de nouvelles opportunités.

La formation a toujours été une des clés de l’apprentissage et de la transmission.

 QUID des besoins en compétence émergents

QUID des besoins émergents en compétences, et particulièrement, ceux  issus des innombrables changements en cours et à venir ?

Restructurations, PSE, évolutions, départs volontaires et involontaires, modifications des comportements des consommateurs, effondrement des marchés… Comment aider les dirigeants et leurs organisations à développer les compétences et aptitudes pour traverser ces changements avec le moins d’impact possible qu’ils soient humains ou économiques ?

Le marché de la formation

Il existe en 2021 un vaste marché du développement véhiculant à boire et à manger, à des tarifs variant du simple au triple,  parfois davantage. On peut y choisir d’apprendre une méthode, ou encore un métier entier. Mais bien souvent, les limites des informations transmises dessinent les contours d’une route conduisant à de nombreux échecs. Et c’est la qualité de celles-ci qui est mise en cause.

« La formation est une activité artisanale qui ne gagne pas en qualité quand elle est industrialisée »

Didier Cauzin, ingénieur de formation professionnelle.

Industrialisées dans le domaine du management, de la communication, ou de tout ce qui touche aux interactions interpersonnelles, faibles sont les retours comportementaux de beaucoup de formations au retour dans l’entreprise. L’employé qui en a bénéficié, revient bien souvent chargé d’un beau contenu, mais une fois dans la réalité du terrain, rien n’est applicable, et c’est l’incapacité de l’individu qui est pointée du doigt.

C’est pourquoi le coaching professionnel trouve aujourd’hui légitimement sa place sur le marché du développement humain, car il vient compléter l’éventail de solution en proposant une articulation différente permettant d’obtenir des résultats tout aussi différents mais bien plus intéressants.

« La folie est de toujours se comporter de la même manière et de s’attendre à un résultat différent. »

Albert Einstein

« Mais ça fait plus de 20 fois que je te montre ! »

« Ou encore, mais on ne t’a pas payé une formation pour ça ? » Quoi ? Vous n’avez jamais prononcé ou entendu cette phrase d’une extrême violence  ? Moi, oui clairement (et forte heureusement cela se soigne).

Haut niveau de technicité et capacité à transmettre sont souvent confondus dans les entreprises notamment les petites structures, disons-le clairement pour gagner  du temps et de l’argent. Economiser sur l’acquisition de compétence est dangereux, et revient très cher quand la qualité du travail n’est pas au rendez-vous. La difficulté, c’est que savoir transmettre est déjà un savoir-faire à part entière et que vous aurez beau bourrer le crâne d’une personne avec une méthode de management bienveillante pourtant parfaitement bien pré-écrite et construite, vous aurez en face de vous le meilleur des incompétents, non pas parce qu’il ne sait pas apprendre ou qu’il n’a pas bien appris ses cours, mais parce que certaines choses ne s’apprennent que par l’expérience qui par définition est propre à chacun.

Une dirigeante d’un grand restaurant de Montpellier et amie me dit toujours « le pas cher revient très cher à une entreprise », et vous ? Qu’en pensez-vous ?

Tu me dis, j’oublie. Tu m’enseignes, je me souviens. Tu m’impliques, j’apprends.

Benjamin Franklin.

L’expérience en formation, avantages et limites

Véritable socle du système cognitif humain, l’expérience peut-être la deuxième étape logique d’un cycle d’apprentissage après une  formation, mais elle peut aussi être salutaire et devenir le seul moyen d’apprendre quand c’est « la première fois ».

Revenons à notre période de COVID-19, il n’existait pas de formation accessible pour toutes les entreprises  et même les gouvernements pour absorber spécifiquement les changements à venir, c’est bien l’option de l’expérience qui nous restait pour survivre. Nous étions un peu comme des enfants devant ces nouvelles contraintes.

Heureusement, nous pouvons compter sur notre cerveau qui est une véritable usine à apprentissage avec des capacités que nous n’avons peut-être pas encore découvertes. Il a cependant un ennemi redoutable bien connu, lui, qui s’appelle le « biais cognitif« . 

 Le biais cognitif, parlez-en avec votre coach

Je vous en donne un classique, vous rencontrer à une table de café, la personne qui indubitablement partagera votre vie à coup sûr. Vous échangez, riez, et vient le moment ou il ou elle doit vous quitter pour rentrer à la maison. Vous donnez minutieusement votre numéro, convenez d’un nouvel endroit où vous retrouver, un jour durant lequel vous serez rappelé pour organiser, vous vérifiez même que votre numéro est bien noté en laissant un appel en absence pour être certain que votre nom apparaît avec votre numéro. Vous rentrez sereinement chez vous, patientez jusqu’au jour attendu, et puis…. Rien ! Rien , le lendemain non plus …Votre cerveau n’aimant pas le vide d’information, il mettra une raison à cela « je ne suis pas si bien que ça », ou « il lui est peut-être arrivé quelque chose » ou « sûrement, arrivé quelque chose » en fonction de votre propre estime de vous-même et même de votre état de fatigue psychologique. Finalement vous n’aurez jamais l’information qu’il s’agissait en réalité d’une personne mariée qui avait juste besoin de passé un moment avec une sensation de liberté. Bref, vous serez persuadé avec le temps qu’elle ne vous a pas rappelé pour la raison que vous voulez. 

C’est cela un « biais cognitif ».

C’est là que le coaching professionnel (notamment le coaching de dirigeant aussi appelé executive coaching) prend toute son importance. Qualitatif, par la proximité offerte au coaché et son coach, et tout à fait singulier par rapport aux formations classiques, l’accompagnement professionnel permet de révéler et renforcer de véritables talents là où s’arrêtent les méthodes transmises comme si elles étaient parfaitement universelles et reproductible par le commun des mortels. L’intérêt pour celui qui en bénéficie et d’explorer l’expérience en cours, passée ou à venir, et de déceler ces biais cognitifs issus de l’expérience personnelle, à l’origine de comportements qui limiteront (ou limite déjà) la personne dans son action pour ne pas dire « la stopper net » dans son élan.

Voici un autre test pour comprendre la différence existante entre ce que l’on voit et ce que l’on interprète,  et les informations de la réalité physique que nous manquons en temps réel. 

Le coaching comme facilitateur de l’expérience et du changement

Le rôle du coach est de guider son client vers son objectif conjointement établi, en favorisant l’expérience à venir ou même celle passée. Les apprentissages sont alors évoqués, triés, renforcés et souvent reformulés plusieurs fois avant d’être réellement dénués de biais cognitif. Le ou la coachée pourra alors utiliser cette nouvelle façon de penser et de croire positivement pour réussir son objectif.

Concernant notre exemple de rencontre, dans ce cas, il vous demandera par exemple (l’exemple ici est volontairement simplifié, les techniques  et stratégies utilisées par le coach certifié étant beaucoup plus complexes) comment vous avez fait pour savoir exactement ce qu’elle a pensé de vous (ce qui soit dit en passant n’est toujours pas possible même avec toutes les technologies actuelles) et vous accompagnera à envisager que finalement vous ne savez pas réellement ce qu’il s’est passé, et de ce fait, qu’autant de raison positive comme négative sont envisageables. Pour votre objectif de rencontrer quelqu’un, il est préférable, vous comprendrez, de penser que la raison pour laquelle vous n’avez pas été rappelé est indépendante de vous, et qu’ainsi votre prochain essai de rencontre a toujours toutes ses chances de réussir. 

 

Il n’y a qu’une façon d’échouer, c’est d’abandonner avant d’avoir réussi.

George Clémenceau.

Vous l’avez compris, le coaching professionnel est une arme de premier choix quand la formation est absente  ou a atteint ses limités, pour faciliter et accélérer un apprentissage à partir d’une expérience, tout en s’appuyant au mieux sur l’environnement de la personne, sa façon propre de fonctionner, dans un cadre protégé, intimiste, confidentiel et bienveillant loin des usines à formation, mais pas que !

S’assurer de conserver sa motivation et sa persévérance, permettre d’adapter et corriger son comportement pour faciliter ses relations de travail (ce qui est parfait pour un dirigeant ou un manager), anticiper un changement pour en limiter les effets, apprendre à se remettre en cause pour progresser, sont autant de bonnes raisons pour déclencher un coaching.

Et si vous vous demandez encore ce que le coaching peut faire pour vous, rappelez-vous que déjà y voir plus clair, prendre du recul et comprendre comment s’y prendre, sont deux ou trois précieux avantages par les temps qui courent.

Et vous ? Vous le commencez quand votre coaching ?

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Guillaume LAPREVOTTE

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Je m’appelle Guillaume Laprevotte, j’accompagne avec passion, tous les entrepreneurs dans le développement de leur business.